Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison est une commune située dans le département des Hauts de Seine, en région Île de France.
- Code postal : 92500
- Code commune : 92063
- Gentilé : Rueillois, Rueilloises
- Population en 1900 : 11013
- Population en 2019 : 78 317
Rueil-Malmaison est la commune la plus étendue des Hauts-de-Seine et la 5ème en terme de population avec ses 78 317 habitants en 2019, alors qu’elle en comptait 11 000 en 1900.
Après s’être appelée Ruel au XVIIIe siècle puis Rueil à partir du XIXe, le nom de Rueil-Malmaison a été acté par décret ministériel en 1928, ce qui a définitivement lié la ville au domaine de Malmaison, à Joséphine de Beauharnais et à Napoléon Bonaparte.
Au début du vingtième siècle Rueil est une grosse bourgade rurale où prédominent la vie et l’économie agricole avec des terres cultivées qui couvrent 55% du sol de la commune alors que les surfaces urbanisées représentent seulement 11%. Les cultures sont principalement maraîchères, fruitières dont les produits sont acheminés tous les jours vers les halles de Paris. Après le maraîchage, c’est l’horticulture qui prend le pas pour fournir au jardinier amateur les fleurs pour son jardinet et son balcon. Victimes de la pression immobilière, tous ces terrains sont rapidement achetés par des promoteurs pour être lotis.
L’industrie à Rueil est principalement celle de la blanchisserie qui utilise l’eau des sources venant du bois de Saint Cucufa et de la colline du Mont-Valérien, pour se retrouver dans le centre-ville. En 1911 on compte 115 blanchisseries à Rueil installées rue du Château, rue Masséna, boulevard Richelieu, rue Jean Edeline, rue Haute. Aujourd’hui il n’en reste qu’une. Le linge de l’Elysée a été lavé par la blanchisserie Poulard qui a fonctionné rue du Château jusqu’en 2000 à l’emplacement du Monoprix.
Des industries se sont installées à Rueil comme la fabrication de papier photographique, les pellicules photo, du film pour le cinéma et du papier pour imprimer les cartes postales, la maison Hurtu, fabrique de cycles de machines à coudre et d’automobiles utilisées comme taxi, l’usine Wood-Milne production de graisses et huiles industrielles. Plus tard sont venus les fonderies Thomé-Cromback, la société Bernard Moteurs, l’usine Cuttat fabrique de machines-outils, la société Degrémont, la Télémécanique et plus récemment l’Institut Français du Pétrole aujourd’hui IFP Energies Nouvelles.
Aujourd’hui dans le quartier d’affaires « Rueil-sur-Seine » qui a vu le jour au début des années 2000, les industries polluantes et obsolètes ont été remplacées par les sièges de grandes entreprises comme Danone, Schneider Electric, Unilever, Vinci, Novartis Pharma. Simultanément, le prolongement de l’A86 le long de la Seine a permis de relier Nanterre et Paris au tunnel Duplex vers Vélizy et ainsi désengorger le centre-ville.
Sur le plateau la zone de l’Arsenal où ont été construits des chars de combat et engins militaires, et le Centre Technique de Rueil (CTR) de Renault où la voiture Dauphine a été conçue sont en cours de reconversion en zone d’habitation avec 2500 nouveaux logements, soit plus de 7000 nouveaux habitants.
Le parc Richelieu où était implanté le siège de Sandoz-Novartis a été en partie remplacé par 450 logements dont une résidence pour personnes âgées, soit environ 1300 habitants. Un nouveau parc de deux hectares avec un étang de 7500 m2 est ouvert au public.
Pendant les 50 dernières années, Rueil s’est transformée de ville maraîchère et industrielle en ville dortoir et activités tertiaires dû principalement à la proximité du quartier de la Défense et au coût toujours plus élevé du foncier. En 1978, une nouvelle mairie a remplacé l’ancienne réservée maintenant à des salles de réception et au musée d’histoire locale. La médiathèque Jacques Baumel a ouvert ses portes en 2002 avec de multiples services culturels.
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